RIP V1 V2

 

I.                   Le routage dynamique

 

Contrairement au routage statique le routage dynamique permet d’avoir une plus grande flexibilité pour l’administrateur réseau, en cas de panne d’un lien, le calcul pour trouver un lien de secours se fera automatiquement entre les routeurs mais sa mise en œuvre est un peu plus complexe.

Alors qu’avec le routage statique l’administrateur devra :

Ø  Maintenir les tables de routage des différents routeurs

Ø  En cas de panne une intervention manuelle est nécessaire

 

Le routage s’opère sur la couche 3 du modèle OSI (couche réseau).

 

II.               Le protocole RIP

 

A.            Les caractéristiques  communes des versions 1 et 2

 

§  Le protocole de routage RIP fait partie des protocoles de routage de vecteur de distance.

§  Sa distance administrative est égal à 120 (utile si plusieurs protocoles de routage sont utilisés, ça permet au routeur d’utilisé la route la plus rapide pour arriver à destination)

§  La métrique utilisée est le nombre de saut (1 routeur = 1 saut)

§  Le nombre de saut maximum est de 15, à partir de 16 routeurs le paquet est perdu.

§  Trois instances de temporisation

    1. Mise à jour de la table de routage toutes les 30 secondes
    2. Temporisation d’invalidation = 180 secondes sans nouvelle de cette route, le routeur marque le routeur de destination injoignable
    3. Temporisation d’effacement = 240 secondes sans nouvelle de la route injoignable, le routeur l’efface de sa table de routage au bout de 240s.

§  Envoi ses mises de routage sur toutes les interfaces du routeur par défaut, et envoi la totalité de sa table de routage

 

 

B.            Prévention des boucles de routage

 

Qu’est ce qu’une boucle de routage ?

Une boucle de routage est une route diffusée pour des paquets qui n'atteignent jamais leur destination : ils passent de façon répétée par la même série de nœud du réseau. (Un nœud = un routeur)

Les mécanismes mis en œuvre sur le protocole RIP sont les suivantes :

Ø  Split Horizon : quand un routeur reçoit une information par une de ses interfaces, il n’a pas besoin de renvoyer les informations avec une métrique plus élevée par cette interface.

Ø  Partage de l’horizon avec empoissonnement : lorsque qu’une route tombe, le réseau est vu comme injoignable sur l’interface qui l’a apprise.

 

 

C.      Les limites du protocole RIPv1

 

Les limites du protocole RIP v1 sont :

Ø  Impossible de travailler avec des réseaux en VLSM

Ø  MAJ de la table de routage par broadcast sans les netmasks.

Ø  Aucune authentification pour protéger les informations de routage à travers le réseau.

 

D. Les caractéristiques du protocole RIPv2

 

Ø  Accepte les réseaux VLSM

Ø  MAJ de la table de routage en multicast avec les masques associés.

Ø  Possibilité de mettre en place une authentification




I.                   Implémentation du protocole RIP version 2

A.    Configuration des interfaces des routeurs

 



 



SITEB(config)#router rip  -> activation du processus RIP
SITEB (config-router)#version 2 -> utilisation de la version 2 de RIP
SITEB (config-router)#no auto-summary -> désactivation de l’agrégation de routes
SITEB (config-router)#network 10.1.1.0 -> déclaration d’un réseau

SITEB (config-router)#network 10.1.3.0

SITEB (config-router)#network 192.168.1.0

SITEB (config-router)#exit

Mettons en place une gateway pour accéder à internet à partir du SITE B, que nous allons propager aux autres sites via le protocole RIP :

SITEB(config)#ip default-network 10.10.10.1

 mise en place d’une passerelle par défaut

SITEB(config)#router rip                     

on rentre dans le processus rip

SITEB(config-router)#default-information originate

diffusion de la route par défaut dans rip.

 

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